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Pascale Marthine Tayou

Always All Ways - Exposition

Always All Ways (tous les chemins mènent à...) représente la vie nomade de Pascale Marthine Tayou, ses passages d'un pays à un autre et la manière dont il rassemble et exploite ses propres impressions de son pays d'origine, le Cameroun, et des pays dans lesquels il a vécu.
Sculptures, peintures, dessins, photographies, installations : une exposition à l'impact visuel puissant, où l'expérience sensitive et l'imaginaire rivalisent d'intensité.

Always All Ways est le résultat d'une collaboration étroite entre l'artiste, le MAC Lyon et la Konsthall de Malmö (Suède)

Des oeuvres dans les arrondissements

À Lyon, Pascale Marthine Tayou a le projet d'exposer chez « quiconque », dit-il, c'est-à-dire chez tout le monde (ou chacun ?) . C'est un des enjeux de l'exposition : vivre avec l'oeuvre de Tayou chez soi, à l'école, dans l'espace public, voire au musée... L'exposition Always all Ways est une collaboration entre le MAC et Veduta - Biennale de Lyon.

À l'initiative de l'artiste, le MAC et Veduta proposent un parcours dans la ville et un dialogue avec chacun des lieux (commerce, association, commissariat...) dans lesquels on peut découvrir "dans la vie de tous les jours" une œuvre, poétique, étrange, interrogative mais toujours d'une grande sensibilité.

Jeudi 24 février 2011 - Dimanche 15 mai 2011

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Du mercredi au dimanche, de 11h à 18h

Au musée

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L'artiste

Nom de l'artiste

Pascale Marthine Tayou

Portrait d'artiste Pascale Marthine Tayou — Pascale Marthine Tayou, 2011 Photo Stéphane Rambaud

Pascale Marthine Tayou est né en 1967 à Yaoundé (Cameroun). Il vit et travaille à Gand (Belgique).

Camerounais émigré en Suède, en France puis installé désormais depuis 2003 en Belgique, il conjugue régulièrement symboles africains et européens, inventant un monde reflet du nôtre. Avec humour, intelligence et une certaine poésie, il captive le visiteur et suscite chez lui une multitude de questions. Tayou travaille sur les contradictions créées par la mondialisation et joue sur les rapports qu'il entretient avec sa propre identité.

En savoir plus

Une phrase de Pascale Marthine Tayou pourrait résumer son propos : « Comme tout le monde, j'ai trois mille ans ». En effet l'artiste prend à bras le corps l'histoire du monde et associe, dans chacun des lieux où il s'arrête, tous ceux qu'il rencontre.

Son œuvre est une expérience qui se vit plus qu'elle ne s'explique. Connu pour ses assemblages, ses dessins, ses installations, dont la matière première est fournie par les « objets-détritus » de la société (matériaux de récupération glanés en Afrique ou au supermarché d'à côté, amas de papiers déchirés, frigos éventrés, chiffons, fripes...), Pascale Marthine Tayou aborde des questions actuelles et préoccupantes, à forte résonance sociale ou politique.

Installations, collages, photos, sculptures, « poupées », objets détournés, vidéos, nouvelles productions : en une quarantaine d'œuvres, Pascale Marthine Tayou nous emmène dans son univers joyeux, mystérieux, envoûtant et plein d'humour, questionnant le visiteur sur sa vision du monde, de l'autre, de lui-même. L'œuvre de Pascale Marthine Tayou est une expérience à effectuer selon son propre rythme, son propre ressenti.

Vue de l'exposition Pascale Marthine Tayou, Always All Ways Courtesy Galleria Continua San Gimignano / Beijing / Le Moulin. Photo Blaise Adilon © Adagp, Paris, 2020

Titre

Contrastes

Les Poupées Pascale jouent du contraste entre leur support en bois et la préciosité des silhouettes réalisées en cristal de Toscane, entre le rituel ancestral et son détournement contemporain.

Damocles, c'est une forêt de troncs d’arbres suspendus au plafond, sorte de jungle de pieux en bois, côté pointu braqué vers le bas, cet immense piège constitué de poutres de bois tranchantes augure d’un danger imminent. Pourtant le guet apens est si voyant, si prégnant qu’il perd sa fonction menaçante : on pourrait tout aussi bien y voir de gigantesques crayons bien taillés.

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Ici et là-bas

La palette du peintre reconstitue la table à épices du magasin Bahadourian, dans lequel des « Poupées Pascale » sont présentées. Aller et retour, ici et là-bas.

Garden Houses est composée de grandes photographies suspendues, associées à des matériaux naturels et des récipients posés à même le sol. Entre figuration et présence, décor de théâtre et bivouac, les images nouent des relations avec les objets, l’intérieur avec l’extérieur.

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Kids

Les photographies Kids Mascarade montrent, selon les codes du documentaire, un groupe d’adolescents camerounais. Ils sont masqués, non de masques traditionnels africains, mais de vulgaires masques de plastique inspirés de dessins animés ou de publicités du monde « globalisé » actuel.