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40 ans — Vendredi : tables rondes et rencontres

Rencontre
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Photo du musée
Photo : Lionel Rault
Contenu

En 2024, le macLYON fête ses 40 ans !

Rejoignez-nous les 17, 18 et 19 mai pour un week-end entier de festivités, dont deux nocturnes. Tout ce week-end de 3 jours, l'entrée est libre et gratuite pour célébrer cet anniversaire avec vous.

10h-12h30

Mot d'accueil par Isabelle Bertolotti, directrice du macLYON
Deux tables rondes animées par
Thierry Raspail

L'invention du Musée d'art contemporain

Thierry Raspail, directeur-fondateur du macLYON, en dialogue avec Ruedi Baur, designer graphique à l'origine de la charte initiale du musée et Blandine Chavanne, conservatrice du patrimoine, qui a dirigé plusieurs musées et occupé les fonctions de sous-directrice de la politique des musées au Service des musées de France.


Enjeux locaux et internationaux

Thierry Raspail en dialogue avec Gunnar B. Kvaran, ex-directeur du Musée Astrup Fearnley à Oslo, avec qui le macLYON a collaboré à de nombreuses reprises, Xavier Rey, Directeur du Musée National d’art moderne, Centre Pompidou et Isabelle Bertolotti, Directrice du macLYON.


14h-17h30
Mot d'accueil par Isabelle Bertolotti, directrice du macLYON

Un musée avec les artistes

Témoignages d’artistes sur la collaboration entre artistes et musée avec Sarkis, Marilou Poncin, Nadia Kaabi-Linke et Jan Kopp
Modération : Matthieu Lelievre, responsable des collections du macLYON.

Accompagner les artistes

Témoignages de directeur·rices d’écoles d’art : Stéphane Sauzedde, directeur de la HEAR, Strasbourg ; Alexia Fabre, directrice de l'ENSBA, Paris et commissaire de la Biennale de Lyon 2024 ; Emmanuel Tibloux, directeur de l'ENSAD, Paris. Modération : Sylvain Bourmeau, producteur sur France Culture et directeur d'AOC.


+ pour ponctuer la journée : interventions sonores et musicales proposées par les étudiant·es du CNSMD (Conservatoire national supérieur de musique et de danse)

Concert de 11h00 : Duo Confluence – Teresa Gasparini, guitare et Michelangelo Ghedin, saxophone.
-    Takashi Ogawa, 8 Esquisses (5') 
-    Franck Krawczyk/Duo Confluence, Repetitio (9')

-    Improvisation

Concert de 15h30 : Collectif d’improvisation – Margaux Dauby, Fiona Feeley-Baklanova et Lucien Basdevant.
-    Improvisation


La soirée se poursuit avec une grande nocturne en partenariat avec Radio Nova. + d'infos sur la page dédiée.

Le programme complet des événements de ce week-end d'anniversaire.

Vendredi 17 mai 2024 - 10:00 ajouter à mon calendrier
Informations horaires


Vendredi 17 mai
10h-12h30 : L'invention du Musée d'art contemporain / Enjeux locaux et internationaux
14h-17h30 : Un musée avec les artistes / Accompagner les artistes

Lieu

En salle de conférence du macLYON

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Les intervenant·es - Vendredi 17 mai matin

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Thierry Raspail - Droits réservés

Thierry Raspail
Fondateur du musée d’art contemporain et de la Biennale de Lyon, Thierry Raspail est aujourd’hui commissaire indépendant et visiting professor à l’université de Shanghai.
Historien de l’art, Thierry Raspail débute sa carrière de conservateur au Musée de Grenoble. Après plusieurs missions en Afrique de l’ouest, il signe la muséographie du Musée National de Bamako (Mali) à l’occasion de son ouverture.
Nommé en septembre 1983 « conservateur pour l’art contemporain dans la Ville de Lyon », on lui confie une large mission : création d’un musée, direction d’une manifestation nouvelle consacrée à l’art local et international : Octobre des Arts, coordination de la programmation de l’elac (centre d’art) et de l’artothèque.
Directeur du mac à sa création en 1984, il définit un projet muséographique inédit en Europe qui repose sur la constitution d’une collection d’expositions, œuvres monumentales créées directement par les artistes dans le musée et acquises (Abramovic et Ulay, Robert Morris, Joseph Kosuth, Dan Flavin, Sol Lewitt, La Monte Young, Cai Guo Quiang, Daniel Buren.)
Temporairement accueilli dans une aile inoccupée du musée des Beaux-Arts, le futur musée d’art contemporain est construit par Renzo Piano et inauguré en 1995.
Thierry Raspail est commissaire ou commissaire général d’expositions marquantes parmi lesquelles Louise Bourgeois (1989, première rétrospective en France), John Baldessari, Giovanni Anselmo, Keith Haring, Huang Yong Ping, Philippe Favier, Robert Combas, Anna Halprin, Sooja Kim, Yoko Ono.
En 1991, Thierry Raspail crée la Biennale d’art contemporain de Lyon et en occupe la direction artistique jusqu’en 2017. Après avoir assuré le co-commissariat des 3 premières éditions, il propose des cycles thématiques (histoire, global, moderne…) à de nombreux commissaires internationaux parmi lesquels Harald Szeemann, Jean-Hubert Martin, Hans Ulrich Obrist , Hou hanru, Victoria Noorthoorn, Gunnar B. Kvaran, Ralf Rugoff,Emma Lavigne (actuelle directrice de Pinault Collection).
Commissaire indépendant, il a organisé la rétrospective Bernar Venet 2019-1959, Philippe Favier All over, Philippe Perrin Louisiane, La cavale…,Quentin Lefranc,Timeless. Il prépare actuellement plusieurs expositions : Jacques Villeglé, Sur les murs de la ville, 1947-2021, et Lee Ming Wei (octobre 2024).

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Ruedi Baur - Droits réservés

Ruedi Baur
Depuis les années 80, Ruedi Baur pense son activité de designer dans le contexte d’un espace civique à transformer. Travaillant dans un premier temps comme graphiste pour de nombreuses institutions culturelles, il organise dès les années 90 un enseignement transdisciplinaire basé sur une recherche critique de la culture du design nourrie par les expériences pratiques développées dans ses ateliers.   
Revendiquant très tôt un design interdisciplinaire, il créé dès 1989 le réseau Intégral et dirige jusqu’en 2023, les ateliers : Intégral Ruedi Baur, Paris, Zurich et Berlin puis Intégral designers. En 2004 il créé et dirige avec la sociologue Vera Baur à la ZHdK de Zurich l’institut Design2context, puis en 2011 l’Institut de recherche critique en design Civic-City ; en 2018, la jeune entreprise universitaire 10-milliards-humains. 
Il publie notamment Architecture-graphisme, 1998 ; Des-Orientation 1 et 2, 2008-09 ; Signs for Peace, an impossible visual Encyclopedia, 2012 ; Face au brand territorial, 2013 ; Un Monde à changer, 2017 ; Et soudain le monde fut immobilisé, 2020.

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Gunnar B. Kvaran - Droits réservés

Gunnar B. Kvaran, né á Reykjavik, Islande, le 29 avril 1955.
Diplômé en Histoire de l’Art de l’Université de Provence Aix-en-Provence. Ancien directeur du Musée Astrup Fearnley à Oslo, Norvège (2001-2020). Actuellement conseiller artistique auprès du Musée d’Art Contemporain de Montenegro.
A été commissaire de nombreuses expositions d'art contemporain international, dont la 2e Biennale de Moscou en 2007 (avec Daniel Birnbaum et Hans Ulrich Obrist), la Biennale de Lyon en 2013 et la Biennale de Belgrade en 2018 (avec Danielle Kvaran).
A été tout récemment commissaire des expositions de YOKO ONO – PEACE is POWER, Nobel Peace Center, Oslo, Dec. 2023 – sept. 2024, et de THIAGO MARTINS DE MELO – RESISTANCE, Fondation Ibere Camargo, Porto Alegre, nov. 2023 – jan 2024.
Vit et travaille à Oslo, Norvège.

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Xavier Rey - Droits réservés

Xavier Rey
Ancien élève de l’École normale supérieure (ENS-Ulm), Xavier Rey (né en 1982) est commissaire d’exposition et conservateur issu de l’Institut national du patrimoine. Il a été directeur des collections du Musée d’Orsay, puis directeur des Musées de Marseille de 2017 à 2021, avant de devenir le directeur du Musée national d'art moderne-Centre de création industrielle.

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Les intervenant·es - Vendredi 17 mai après-midi

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Sylvain Bourmeau - Droits réservés

Sylvain Bourmeau
Journaliste et professeur à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Sylvain Bourmeau a travaillé dans de nombreux journaux et revues tels que Libération et Les Inrockuptibles, où il a été directeur adjoint, puis a participé à la création de Médiapart. 
Producteur de l’émission La Suite dans les idées sur France Culture, il a créé  la revue numérique AOC (Analyse Opinion Critique), aux côtés de Raphaël Bourgeois en 2018. 

 

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Alexia Fabre © Andrien Thibault

Alexia Fabre
Alexia Fabre est Directrice de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris depuis janvier 2022. Conservatrice en chef du patrimoine, elle a dirigé précédemment le MAC VAL - musée d’art contemporain du Val-de-Marne - à Vitry-sur-Seine (2005-2022). Recrutée en 1998 par le Département du Val-de-Marne pour conduire l’étude et la réalisation de ce nouveau musée, elle en a écrit le projet scientifique et culturel. Alexia Fabre y a mené une politique artistique et culturelle en direction des artistes contemporains et des publics en mettant en œuvre les valeurs de diversité et d’égalité, les artistes femmes étant à ce jour représentées à égalité avec les artistes masculins. Par ailleurs, Alexia Fabre a participé au comité d’experts du Grand Paris Express pour la direction artistique de certaines gares du Val-de-Marne. Elle a été co-commissaire de l’exposition Lune, du voyage réel aux voyages imaginaires au Grand Palais, Réunion des Musées nationaux en 2019 et commissaire invitée de Manif d’Art – la Biennale de Québec en 2017. En 2009 et 2011, la codirection artistique de Nuit Blanche Paris lui a été confiée avec Frank Lamy, chargé des expositions temporaires du MAC VAL. Diplômée de l’École du Louvre et de l’Institut national du patrimoine, Alexia Fabre a débuté sa carrière en prenant la direction du musée départemental de Gap (1993-1998).

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Jan Kopp - Droits réservés

Jan Kopp 
Né en 1970 à Frankfurt/Main, vit à Lyon
Après ses études à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, dont il sort diplômé en 1996, Jan Kopp devient l’assistant des artistes Jochen Gerz et Esther Shalev-Gerz. En 1997 il co-fonde la galerie associative Glassbox à Paris, un des premiers lieux d’exposition auto-gérés par de jeunes artistes. Jan Kopp a suivi par la suite divers programmes de résidence en France et à l’étranger, dont celui de PS1/MoMA à New York (1999/2000). Il est activement engagé dans le collectif d’artistes et chercheurs Suspended Spaces.

 

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Photo : Timo Kaabi-Linke

Nadia Kaabi-Linke
Les sculptures et installations de Nadia Kaabi-Linke interrogent les récits de migration et d’’altérité et examinent les contextes historiques locaux de leur développement.
Ses œuvres, qui intègrent des traces matérielles — éclats de peinture, toiles d’araignée — trouvées sur ses lieux de recherche, démontrent de manière quasi scientifique que le pouvoir est à la fois l’exportation la plus réussie de l’Occident — sous sa forme d’expression la plus absolutiste et de ses corollaires tels que le racisme et le colonialisme — et sa ressource la plus vigoureusement capitalisée. En dévoilant des récits obscurs — la dissimulation et l’effacement de l’histoire figurant parmi les outils d’assujettissement les plus efficaces du pouvoir — Kaabi-Linke élucide les mécanismes qui ont contribué à l’émergence des systèmes oppressifs du passé et leur permettent de continuer à prospérer aujourd’hui. (Lauréate du 4e Ithra Art Prize, Dariya en 2021)

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Marilou Poncin © Photo : Marilou Poncin

Marilou Poncin 
Artiste plasticienne, Marilou Poncin vit et travaille à Paris. Son travail explore nos fantasmes dans leur rencontre avec les nouvelles technologies. Ses travaux mettent en scène des camgirls, des avatars, des love dolls et des influenceuses : ces personnages principalement féminins qui peuplent l’imaginaire digital. Chacun des mondes fantasmagoriques qu’elle explore dévoile nos rapports individuels et collectifs aux sociétés dans lesquelles nous vivons, entre goûts, désirs, manques et préjugés.
Lancée en 2015 par le prix reçu des Inrocks Lab, son travail sera ensuite exposé à l’Espace témoin (Genève), au Frac Île-de-France, à la Villette, aux Magasins Généraux, à la Gaîté Lyrique, à la Ricoh Art galerie à Tokyo ou lors de festivals comme le Festival des films de Femmes de Créteil ou Videoformes à Clermont-Ferrand. Sa première exposition personnelle a lieu en 2019 à la galerie Laurent Godin. En 2022, elle est sélectionnée pour le Prix Sam pour l’art contemporain et conçoit une installation multimédias pour le CAC Passerelle Brest dont elle propose une extension au macLYON l'année suivante. En 2024 elle exposera une nouvelle installation multimédias au sein du prix découverte lors des Rencontres de la photographie d'Arles.

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Sarkis © Thierry Lefébure

Sarkis 
Né en 1938 à Istanbul (Turquie), Sarkis étudie le français, la peinture et l’architecture intérieure avant de s’installer à Paris en 1964. En 1967, il remporte le prix de peinture de la Biennale de Paris. En 1969, il est invité par le critique Harald Szeemann à participer à l’exposition désormais célèbre Quand les attitudes deviennent formes à la Kunsthalle de Bern. La transmission et l’enseignement sont également au cœur de ses préoccupations : de 1980 à 1990, il dirige le département Art de l’École des arts décoratifs de Strasbourg et de 1988 à 1995, devient directeur du séminaire à l’Institut des hautes études en arts plastiques créé par Pontus Hulten.
L’œuvre de Sarkis a fait l’objet d’expositions majeures à ARTER (Turquie, 2023-2024), à la Kunsthalle de Baden-Baden (Allemagne, 2023-2024), au Museum Cricoteka (Pologne, 2019) ainsi qu’au Musée Boijmans van Beuningen (Pays-Bas, 2012), au MAMCO (Suisse, 2011), au Centre Pompidou (France, 2010) ou encore au Louvre (France, 2007). Il représente en 2015 le Pavillon de la Turquie à la 56e Biennale de Venise, et participe la même année à l’exposition de la République de l’Arménie qui remporte le Lion d’Or.

 

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Stéphane Sauzedde © Christophe Urbain -

Stéphane Sauzedde
Stéphane Sauzedde dirige depuis 2023 la HEAR, Haute Ecole des Arts du Rhin, à Strasbourg et Mulhouse, établissement pluridisciplinaire, multiple, unifié par un fleuve. Précédemment, il a dirigé l'école supérieure d'art Annecy Alpes où il a initié un vaste programme d'étude sur le réchauffement climatique et ses suites, sous le titre "Effondrement des Alpes". De formation académique, longtemps chercheur associé au LARHRA, UMR CNRS des Universités Lyon et Grenoble, docteur en Arts et Sciences de l'Art et professeur agrégé, il est commissaire d'expositions et critique d'art, produisant plusieurs projets collectifs, privilégiant les processus. Il est par ailleurs depuis 2021 référent des questions internationales de l'ANdEA, Association Nationale des Ecoles supérieures d'Art, après en avoir été coprésident. Enfin, il copréside les Augures, association qui a pour objet d’accompagner le monde de la culture et ses organisations dans leur mutation écologique et sociale.

 

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Emmanuel Tibloux - Droits réservés

Emmanuel Tibloux
Directeur de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs (ENSAD) depuis 2018, Emmanuel Tibloux a auparavant été directeur de l’Institut français de Bilbao et des écoles d’art de Valence, Saint-Etienne et Lyon, ainsi que président de l’Association nationale des écoles supérieures d’art (ANdEA) de 2009 à 2017. Il a par ailleurs une activité éditoriale et d’écriture soutenue. Codirecteur de la collection Icônes aux éditions Les Pérégrines, il intervient régulièrement dans la presse, sous forme de tribunes, d’articles ou d’entretiens sur l’art, le design, la culture et l’enseignement.

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