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16e Biennale de Lyon - 2022

Manifesto of fragility - Exposition
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Biennale de Lyon, Un monde d'une promesse infinie
Design Studio Safar
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Créée en 1991, la Biennale de Lyon s’affirme aujourd’hui, après plus de trente années d’existence, comme la plus importante manifestation en France consacrée à l’art contemporain et un temps fort dans l’agenda des événements majeurs à l’échelle mondiale.

Imaginée par les commissaires Sam Bardaouil et Till Fellrath comme un “manifeste de la fragilité”, la 16e édition de la Biennale d’art contemporain de Lyon affirme la fragilité comme intrinsèquement liée à une forme de résistance, initiée dans le passé, en prise avec le présent et capable d’affronter l’avenir.

La 16e édition de la Biennale de Lyon s’inspire de l’histoire complexe de Lyon. De la glorieuse colonie romaine de Lugdunum jusqu’aux frères Lumière qui ont offert au monde les premiers films, de Napoléon en exil prononçant cette déclaration d’amour : “J’aime fort les Lyonnais, ils me le rendent bien” jusqu’à Louise Brunet la méconnue que le périlleux voyage vers Beyrouth a conduite jusqu’aux usines de soie du Mont-Liban, le destin de Lyon est indissociable de celles et ceux qui l’ont traversée et marquée de leurs originalités, de leurs bizarreries et de leurs destinées souvent romanesques.

En invoquant ces multiples histoires, la 16e Biennale de Lyon explore la fragilité, à la recherche de connexions au-delà des limites de la géographie et du temps. Puisant dans la richesse des collections des musées de Lyon et d’ailleurs, la Biennale de Lyon a pour objectif d’initier une nouvelle lecture des oeuvres et des récits qu’incarnent ces institutions.

 

La 16e Biennale se structure autour de trois sections concentriques qui fonctionnent comme autant de points d’entrée pour le thème abordé. La première section, intitulée Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet, propose une exploration de la fragilité fondée sur l’expérience d’une personne individuelle.

Depuis Lyon et ce micro-récit individuel, la Biennale se développe en une seconde section et élargit son champ d’action avec l’exploration d’un exemple de fragilité vécue à travers une ville – celle-là même où Louise Brunet débarqua en 1838 : Beyrouth. Intitulée Beyrouth et les Golden Sixties, cette section revisite un chapitre aussi éblouissant que déconcertant du développement du modernisme à Beyrouth, entre la crise libanaise de 1958 et le début de la guerre civile du Liban en 1975.

Depuis Beyrouth, la Biennale s’étend au reste du monde pour examiner les complexités de la fragilité et de la résistance à travers un grand nombre d’œuvres d’artistes et de créateurs connus et anonymes sur près de trois millénaires. Intitulée Un monde d’une promesse infinie, l’exposition s’affranchit de l’axe du temps pour présenter une grande variété de positions qui participent à la construction d’un patchwork tout en nuances de récits éclairant des moments de résilience face à de nombreux bouleversements sociaux, politiques et environnementaux.

Toute la programmation de la Biennale : labiennaledelyon.com

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Tarif

1 billet = 6 lieux d’exposition

Le billet d’entrée donne accès 1 fois à l’ensemble des 6 lieux d’exposition intégrés au parcours. Il est valable sur toute la durée de l’exposition, du 14 septembre au 31 décembre 2022.

 

Tarifs

Plein tarif : 20€ sur place, 18€ en ligne
Tarif réduit : 12€ sur place, 10€ en ligne

Gratuit pour les - de 15 ans. Il existe de nombreux cas offrant la gratuité ou des réductions (tarif mobilités durables...) voir détail des réductions et gratuités ici. Possibilité de prendre un pass permanent.

Sur place, la billetterie ferme une heure avant la fermeture des expositions.

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Informations horaires

Horaires au macLYON :
Du mardi au vendredi de 11h à 18h et le week-end de 11h à 19h
Fermeture à 17h le 24 et 31 décembre et fermeture exceptionnelle le 25 décembre.

 

Lieu

Les 6 lieux de la Biennale : Usines Fagor, macLYON, Musée Guimet, IAC - Institut d'Art Contemporain - Villeurbanne, Musée d'Histoire de Lyon - Gadagne, Lugdunum - Musée & Théâtres romains.

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Texte En savoir plus : Gauche

La Biennale au macLYON :

Le macLYON dédie tous ses espaces à la 16e Biennale de Lyon. Sous le titre manifeste de la fragilité, elle inscrit la fragilité au cœur d’une forme génératrice de résistance encouragée par le passé, sensible au présent et prête à affronter l’avenir. Elle imagine un monde où la vulnérabilité n’est plus considérée comme un signe de faiblesse, mais bien comme un fondement de l’émancipation.

Présentée au premier étage du macLYON, l’exposition Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet  est une exploration de la fragilité centrée sur l’expérience d’un individu : l’histoire méconnue de Louise Brunet, une jeune femme qui a pris part à la révolte des Canuts en 1834, a été envoyée en prison, en est sortie quelques années plus tard et a entrepris un voyage périlleux depuis Lyon jusqu’aux manufactures de soie du Mont-Liban. Cette micro-histoire sert de base à une réflexion sur la fragilité, où la Louise Brunet réelle et historique est réimaginée sous la forme de plusieurs individus ayant vécu à des époques et dans des lieux différents.

 

Au macLYON, la section de la Biennale intitulée Beyrouth et les Golden Sixties  revisite une période riche et fascinante, mais peu connue, de la production artistique et de l’engagement politique à Beyrouth. Avec plus de 230 œuvres d’art de 34 artistes et 300 documents d’archives provenant de plus de 40 collections privées, de nouvelles perspectives s’ouvrent sur une période charnière de l’histoire de Beyrouth.

Beyrouth et les Golden Sixties : A Manifesto of Fragility est organisée par Sam Bardaouil et Till Fellrath. L’exposition est organisée en coopération avec le Gropius Bau, Berlin.

Texte En savoir plus : Droite

La Biennale se déploie également dans le hall avec plusieurs œuvres de la plateforme Un monde d’une promesse infinie
Un monde d’une promesse infinie a germé sur le terrain fertile des conversations qui ont eu lieu pendant une période de grande incertitude, celle du confinement provoqué par la récente pandémie. Elle a mis en évidence la vulnérabilité de nos existences, l’instabilité du tissu social et de fait, notre immense fragilité.

Que ce soit sur le corps meurtri d’un·e manifestant·e ou dans le ciel cendré qui surplombe la surface enflammée de la Terre, la conscience de notre précarité commune a rarement été si tangible ou visible. Pourtant, de manière inattendue, notre résilience l’est tout autant.

Cette partie du manifeste de la fragilité rassemble 88 artistes en provenance de 39 pays, dont la diversité d’approches de cette problématique de la fragilité englobe les nombreuses facettes de l’état d’anxiété dans lequel nous nous trouvons tout en proposant de nouvelles façons de générer des voies de résistance.

Un monde d’une promesse infinie est donc à la fois une incitation à la contemplation et un appel à l’action – une invitation à prendre en charge la fragilité des laissé·e·s pour compte et des exclu·e·s de notre monde altéré et à partager l’idée d’aller toujours plus loin. Aux créations spécifiquement réalisées pour répondre aux contextes historiques et architecturaux dans lesquelles elles sont présentées, répondent des œuvres et des objets d’époques et de provenances différentes. Elles sont autant de témoignages de vulnérabilité et de persévérance, révélées par les cicatrices qu’elles portent et les récits qu’elles véhiculent, mettant en lumière les traces indélébiles du temps. Cette confrontation entre le nouveau et l’ancien, met en évidence cette alternance entre prospérité et déclin qui constitue les cycles de notre fragilité universelle. Et c’est au cœur même de cette partition que commence la promesse d’un monde en changement.

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